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Sculpture Michell. 1982
Le texte écrit est en "Glozélien" ( stylisé ! ), il signifie :
"Que la lumière du soleil revienne chaque jour...! "
En 1988 nous avions rencontré Émile Fradin, alors âgé de 81 ans dans son petit musé de Glozel.
C’était un homme simple, d’apparence fragile, dans un décor improbable de ferme musée … Nous avions été impressionnés par sa vie rocambolesque entièrement guidée par le faux pas d’une vache dans un champ…
Il s’est éteint en février 2010 à l’âge de 103 ans…
Sculpture automate, électrique et musicale. 1989
Dimensions : 98 x 41 x 37 cm. Matière : terre cuite et bronze.
Mouvement de bascule du rail : les billes roulent d'un bout à l'autre de ce rail, en heurtant au passage le personnage, qui bascule à son tour. Chaque bille contient 5 lames et un petit cube d'acier ; en roulant ils provoquent un son musical de xylophone !
L'intérieur du chapiteau en terre cuite est éclairé.
Vers les années 1920, la vache d'un paysan tombe dans une cavité.
On creuse et on découvre dans le champ, plusieurs milliers de tablettes, os, outil et vases gravés de cette étrange écriture.
Les objets couvrent une période allant de 14 000 ans à 3 000 ans avant J.C. !
Ce serait alors une découverte majeure : la plus vieille écriture du monde.
Après mille péripéties racontées dans plusieurs livres, certains Docteurs, Membres de l'Institut des Sciences et Archéologues, affirment la véracité de la découverte, d'autres la conteste formellement, affirmant que ces objets ont été fabriqués par le découvreur ! Ce dernier a d'ailleurs, dans les années 1930 créé un tout petit musée qu'il faisait encore visiter il y a une dizaine d'années ...
Pour qui a vu la multitude d'objets, leur diversité, leur finition et le travail qu'ils représentent, il parait impossible qu'un paysan, âgé de 20 ans lors de la découverte, ait pu les réaliser seul !
La polémique continue, mais dans un livre de 1999, un laboratoire Suédois a réussi, grâce aux ordinateurs, à traduire une partie de ces textes...?
Ci dessous, une toute première œuvre de MICHELL & Jean-Pierre HARTMANN.
Une tentative pour allier leurs deux symboliques, esprits et matériaux de prédilection :
l'abstraction et la terre pour Michell, le métal et le mouvement, pour JPH.!
"Glozel" ou "Le cirque écroulé...!"
Biographie de MICHELL & Jean-Pierre HARTMANN.
MICHELL :
MICHELL est sculpteur et peintre depuis toujours.
Elle manipule des éléments contradictoires: les matériaux les plus lourds: la terre, le béton d'époxy, le bronze projeté... les plus légers : le papier, le grillage… les plus solides : la fibre de verre ou de carbone, les résines époxy.
Ses sculptures et installations suggèrent, à travers une symbolique simple, le mouvement, l'espace, la position de l'homme dans cet espace.
Inspirée, à ses débuts par le sculpteur MOORE, elle exprime rapidement sa propre vision du monde à travers le monumental et la peinture par des œuvres fortes où le concept prédomine.
Jean-Pierre HARTMANN :
Après avoir été, à partir de 1964, esthéticien industriel avec Roger Tallon, puis graphiste et architecte d'intérieur, Jean-Pierre crée, depuis 1973, des œuvres polychromes, en bronze, étain et fer, toujours exécutées en pièce unique, animées, souvent sonores et éclairées…
Elles transcendent l'esprit des automates classiques en alliant une esthétique ludique et colorée à des techniques résolument contemporaines.
Les œuvres de Michell et Jean-Pierre sont apparemment totalement opposées:
- Jean-Pierre accumule et affirme les archétypes sous une forme baroque.
- Michell privilégie le dépouillement de l'expression et la force du concept.
MICHELL & Jean-Pierre HARTMANN :
Ils se rencontrent en 1987 et décident de ne plus créer que des œuvres communes.
Sculptures et Installations, de toutes dimensions jusqu’au monumental, utilisent alors le mouvement, le son et la lumière :
elles deviennent un savant mélange de leurs deux visions du monde.
Cette harmonie des extrêmes les entraîne vers des œuvres polychromes, mobiles et programmées gérées par une technologie avancée, tant sur le plan des mécanismes que des matériaux utilisés. Mais cette technologie est invisible: elle est au service de l'œuvre, elle affirme sa pérennité et procure de nouvelles sensations.
A la fois hors des modes et du temps, Michell & Jean-Pierre créent des mondes imaginaires en empilements de strates :
...une archéologie du futur...
Performances
Menu des sculptures
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