Monsieur Pip Hachab Bulkington Ismaël Queequeg Daggo Tashtego
Starbuch Boomer Flask Stub Fedallah 13ème perso ?
Situation de l'arsenal d'Auteyras
Pour que la mer batte enfin nos remparts millénaires, il fallait qu'elle monte de 433 mètres !
C'est fait, par l'imagination bête et sans limite, en voici les cartes : il va falloir se serrer…
On peut considérer le Pequod III comme un navire de guerre ! Le Cachalot mécanique, son sous-marin d'attaque et escorteur entre dans la même catégorie. Tous deux ont été construits essayés et armés, à temps perdu, durant plus de 14 ans à Auteyras : j'ai unilatéralement, personnellement et solennellement décidé de nommer le lieu "Arsenal".
Brûlons nos anciennes cartes, embarquons dans nos périssoires et naviguons tous sur la mer auvergnate.
La mer auvergnate, vue de l'Arsenal
L’œuvre décrite ici, a été forgée dans le prestigieux Arsenal d'Auteyras, accroché sur les premiers contreforts des monts du Livradois.
Sa situation, au sud-est de la mer auvergnate et au fond de la baie de Limagne, a constitué, depuis plus de 1200 ans (avant le grand engloutissement), un lieu d'observation exceptionnel sur l'antique route de Clermont à Compostelle. En l'an 850, la région d'Auteyras-Billom, sous l'impulsion de ses évêques et de ses abbayes, a bénéficié d'un ample élan spirituel, intellectuel et scientifique.
L'arsenal est situé à une latitude de 45°43'34,96" N, et à une longitude de 3°22'40.31"E.
Face à ses puissants remparts, sans cesse battus par les vagues et le vent, émergent de l'autre côté de la baie, la chaîne des monts Dôme dite aussi "Chaîne des Puys". Ce groupe de 80 volcans, s'étire sur plus de 45 km au Sud-Ouest de l'anse. Ils sont nés, il y a 95 000 ans. La dernière éruption située au Puy de la Vache, ne date que de 8 040 ans et flamboient encore, de temps à autre, dans l'ombre du crépuscule…
Le navire "Pequod III" et le cachalot mécanique ont été lancés dans les bassins de l'Arsenal, en présence d'éminentes personnalités. La cérémonie a été brutalement interrompue par le déchaînement d'une tempête maritime, coutumière de ces lieux redoutables, que certains n'hésitent pas à nommer le "Rectangle des Bermudes Auvergnat"…
Seul et unique navire-usine au monde de traitement des baleines :
Le "Nisshim Maru", long 129 m.
Il est assisté par 5 Baleiniers, dits scientifique :
Le Shōnan Maru N° 1, de 42 m
Le Shōnan Maru N° 2, de 71 m.
Le Yūshin Maru N° 1, de 69 m.
Le Yūshin Maru N° 2, de 70 m.
Le Yūshin Maru N° 3, de 70 m.
Le Toshi Maru N° 18, de 16 m.
Le Toshi Maru N° 25, de 68 m.
Et 2 navires dits "de recherches baleinières" :
Le Kaiko Maru, de 98 m.
Le Kyoshin Maru N° 2, de 60 m.
Au vu des baleiniers dédiés uniquement à "la science et la recherche", on ne peut douter de leur caractère purement scientifique, d'autant que le comité japonais a recommandé, par mesure d'économie, de vendre la chair ainsi prélevée !
Dans le cadre du programme de recherche, accordé par la Commission Baleinière Internationale à l'Institut japonais sur les cétacés, le Japon est seul habilité à procurer une autorisation pour traquer les baleines ! On n'est jamais si bien servi que par soi-même…
Sous prétexte d'études, plus de 17 000 baleines ont été tuées en trente ans !
Cette rigoureuse étude scientifique (sic), alimente principalement les étals et restaurants du pays. Le 18 septembre 2018, la commission baleinière internationale, condamnait le Japon (décision ratifiée par 60 pays).
Le lendemain, au siège du Parti Libéral Démocrate on servait, par pure provocation, de la viande de baleine ! "Cette même année, lors d'une expédition très controversée en Antarctique, 333 baleines ont été capturées dont 122 en période de gestation et une dizaine d'immatures."
(l'Express du 31/05/2018)
En 2019, la chasse commerciale a été rétablie par le Japon sous prétexte que "les baleines représentent des ressources maritimes comme les poissons. "
Le prolifique artiste Japonais Hokusai a peint cette belle "vague de Kanagawa", en 1831. L'ombrageux naturaliste et homme politique, le comte de Lacepède, a dessiné cette joyeuse baleine vers 1804 ! Associer ces œuvres pourrait constituer un symbole ?
Deux cent dix-sept ans après, la vague Japonaise engloutit toujours les cétacés.
Le cachalot mécanique : (cliquez sur le diaporama pour agrandir)
C'est un sous-marin d'attaque, en lutte contre les baleiniers.
Longueur 62 cm, largeur 20 cm, hauteur 15 cm. Poids : 1977 g,
Personnage en étain, haut de 4,2 cm.
Moteur mécanique JEP de 1964.
La bête plonge, remue la queue, sa nageoire caudale et ouvre sa gueule.
En émergeant, il projette un jet d'eau par l'unique évent de son gros nez
Après 70 ans de création d'automates et jouets fantastiques (mes tout premiers automates datent de 1949), j'avais imaginé que le "Pequod III", œuvre noire et laborieuse, créé de 2006 à 2017, était mon oeuvre ultime . Et bien, ce n'est pas fini Le cachalot mécanique en est la preuve !
Le capitaine Achab (jeune), capture et remet à l'eau :
Moby-Dick (jeune)
en 1954
Proverbe pour les méchants Japonais qui mangent du cachalot :
"Le cachalot à l'huile
c'est bien trop débile
et moins rigolo qu'un cachalot à l'eau."
Serais-je une épitaphe, dit le cachalot rigolo ?
L'équipage interchangeable de Pequod III et du Cachalot mécanique
C'est lors de la finition de la coque du Pequod III, que j'ai créé l'équipage et le matériel d'exploration.
J'ai tenté de rendre les personnages, physiquement, fidèles à l'image que m'inspirait le livre de Melville ! Avec un peu d'imagination et une bonne loupe, on peut observer les tatouages de "Queequeg", le cannibale du Pacifique sud !
Le cachalot mécanique : il plonge, navigue et souffle !
Les utopies marines, 2021 : l'oeuvre ultime ?